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Vous vous demandez peut-être comment on fait pour passer de ça… à ça? La construction d’une image 3D, c’est tout un art! On vous l’explique, étape par étape. Suivez le guide!
1. Précision du style
Dans un premier temps, on réfléchit au concept, on pense au design. On grappille ici et là des informations visuelles qui nous font rêver.
« On », c’est qui? C’est une collaboration entre vous et nos artistes 3D.
Ce qu’on veut, c’est disposer d’un maximum d’indices visuels. Ils nous permettent d’imaginer le rendu recherché et de respecter vos attentes esthétiques. On construit donc une petite banque d’images de référence; elles viennent parfois de nous, parfois de vous. On se fait aussi des croquis et un beau moodboard. Celui-ci réunit tous les éléments du décor auquel on souhaite donner vie. On peut même faire appel à des designers spécialisés lorsque le produit ou l’ambiance est très nichée. Ces éléments permettent de convenir conjointement d’une ligne directrice et d’un style de création : traditionnel, contemporain, luxueux, vintage…
On arrive à la fin de cette étape une idée claire sur la griffe qu’on donnera à l’image 3D.
2. Conception de la scène 3D
Une fois les bases de création définies, on s’attaque à la conception de la scène 3D.
Imaginez ça comme le montage d’un studio de photo, mais virtuel.
Cela signifie concevoir l’environnement de toutes pièces : murs, fenêtres, portes et mobilier principal. (Selon nos artistes, il n’y a rien de plus satisfaisant que de partir de rien et de créer quelque chose de A à Z.)
Voici ce que ça donne :
Ce n’est pas encore très beau, nous direz-vous.
Et vous avez raison. Patience, ça s’en vient.
3. Ajout des accessoires
On peut ensuite ajouter les accessoires et positionner le(s) produit(s) vedette(s) dans le décor. Comme ici, notre canapé :
Vous disposez peut-être déjà du modèle 3D de votre produit. Dans ce cas, on l’importe dans le nouvel environnement. Si vous ne l’avez pas, on le modélise pour vous en se basant sur des fichiers techniques 2D. Pour les accessoires, on puise dans notre bibliothèque interne. On sélectionne des formes, on ajoute la matière et la couleur désirée pour qu’ils suivent la ligne directrice.
4. Éclairage de la scène
Vous vous demandez quelle est la recette pour faire d’une image 3D un bijou de réalisme?
La lumière.
Voyez par vous-mêmes : un même espace, tantôt avec un éclairage négligé, tantôt bien éclairé.
Le contraste est frappant, n’est-ce pas?
Dans notre studio virtuel, on positionne donc les sources de lumière de base, soit le soleil, le ciel et les fenêtres. Les logiciels 3D offrent des préréglages en termes d’éclairage. Ce n’est toutefois pas notre méthode de choix, chez Kub Studio. En tant qu’ancien studio de photographie traditionnelle, on dispose d’un vaste bagage de connaissances quant à l’éclairage. Le secret de notre photoréalisme, c’est la combinaison de cette expertise aux techniques 3D.
5. Définition des textures
Le deuxième ingrédient miracle d’une image de synthèse photoréaliste est la reproduction fidèle des textures.
Votre scène pourra présenter le meilleur éclairage, si elle met en lumière des textures irréalistes, elle perd tout son intérêt. Voyez la différence :
Le but de l’imagerie 3D est de promouvoir votre produit, de le présenter sous son meilleur jour. C’est d’ailleurs pourquoi vous avez choisi la 3D : pour le présenter tel qu’il est, sans les inconvénients qu’apportent parfois la lentille ou l’écran. Si le produit se distingue par sa composition (cuir, chrome, bois franc…), ça doit se voir. Les reflets, les effets, rien n’est laissé au hasard.
C’est une autre expertise que nous procure notre approche photographique. Si vous nous faites parvenir un échantillon physique, on le photographiera en studio pour ensuite le reproduire en 3D. Cette technique testée et approuvée assure une conformité parfaite de votre produit : grain et nœuds du bois, couleurs, relief… Elle permet même de créer des gros plans de la texture, appelés échantillons ou swatches, pour guider vos clients dans le processus d’achat.
6. Création d’ambiance
On a tous déjà été dans une soirée sans ambiance. La nourriture est bonne, les invités sont agréables, mais il manque quelque chose. On n’arrive pas trop à mettre le doigt dessus, mais on le sent.
C’est ce petit je-ne-sais-quoi qu’on ajoute à l’environnement 3D, à cette étape. Les éléments secondaires, mais qui font toute la différence.
Il fait jour? Il fait nuit? On est en ville ou en forêt? C’est l’été, l’automne, l’hiver?
On ajuste ensuite l’éclairage; c’est dans une pièce mise en contexte et remplie d’objets qu’il prend tout son sens. Les ombres sont différentes. Au besoin, on peut ajouter de la lumière artificielle. Une lampe, par exemple.
7. L’angle de vue
Comme un photographe choisit son point de vue pour prendre sa photo, on choisit notre angle de prise de vue. L’objectif est de mettre en vedette le produit pour lequel le décor a été créé. L’approche visuelle diffère selon qu’il s’agisse d’un recouvrement de plancher, d’une baignoire, d’un fauteuil ou d’un accessoire. Tout se joue dans le choix de l’angle.
La bonne nouvelle, c’est qu’en 3D, on ne crée pas UNE image d’une scène : on crée la scène. On est donc en mesure se promener à l’intérieur de celle-ci pour la regarder sous toutes ses coutures. On peut facilement et rapidement tester plusieurs angles avant de capturer l’image. C’est possible de vérifier quelle perspective optimise les aspects visuels et techniques du produit. Si ça ne fait pas, le retour en arrière est simple. Nul besoin d’attendre que le studio de photo se libère et de remonter le décor. Le décor est toujours là.
8. On y est presque
Il ne reste que quelques détails! C’est le temps de passer l’image au peigne fin pour corriger les coquilles de matériaux, d’éclairage et de positionnement.
Un élément flotte dans l’espace? La texture d’un objet pourrait être mieux définie? Nos yeux de lynx analysent tout pour ne rien laisser trainer.
Et la beauté de la chose, c’est qu’il est encore temps de changer d’avis.
Comme à l’étape précédente, le décor est toujours là. Tel que dans une vraie pièce, vous pouvez vous déplacer et bouger les objets. On peut donc apporter des modifications de dernière minute sans recommencer à zéro.
9. La validation
C’est ce que vous vouliez? Vous êtes satisfaits? De tout? Parfait!
C’est le temps de fignoler le tout. On soigne la version gagnante : calibration des couleurs, ajustement des contrastes, etc. L’expression « on ne tourne pas les coins ronds » est littéralement mise en pratique. C’est la touche finale : la cire sur une voiture bien lavée, le dernier coup de blush sur un maquillage réussi.
On laisse enfin l’image reposer dans notre système pour la laisser atteindre la plus haute définition possible.
10. Le rendu final
Tadaaam!!!
L’image telle que vous l’aviez imaginée. Comme l’ont dit nos artistes, c’est tellement satisfaisant de voir nos idées prendre vie dans leurs moindres détails. C’est grâce à votre vision ainsi qu’à leur créativité et leur habilité qu’on obtient un visuel de qualité.
Selon les moments de l’année et l’ampleur du projet, ce processus prend une dizaine de jours à réaliser. L’ajout de différents plans et de variations diverses est ensuite bien plus court. Avec une communication fluide, on atteint un rapport vitesse/qualité/prix assez impressionnant.
Et si vous passiez, vous aussi, à la modélisation 3D?
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